Depuis un long moment, l’idée me trottait dans la tête ! Me joindre à la multitude d’utilisateurs de vélos électriques en Chine. Pour un budget plutôt raisonnable (à partir de 1500-2000 RMB soit env. 200 euros), on peut trouver dans n’importe quel supermarché, son petit bolide ! Mais c’était sans compter quelques imprévus, disons, « physiques »

Voyons, résumons la situation simplement, quelques kilos superflus m’ont fait revoir ma position d’utilisateur écolo du velo électrique ! Mais pour tout vous dire, tout cela reste inexplicable, je ne comprends pas : séjour à Cordoba ? Non je ne vois pas en quoi la diététique argentine serait en cause puisque par exemple pour l’organisation d’un asado entre amis (barbecue), il ne faut prévoir que 500 grammes de viandes par personne, auxquelles nous évitons d’ajouter un accompagnement superflu de légumes ; néanmoins, le vin étant reconnu comme bon pour la santé, nous priorisons toujours les dégustations des breuvages locaux, avec modération bien évidemment. J’élimine donc cette option.

La 2nde et unique option possible, que m’a soufflée un ancien collègue d’argentine, peut-être par expérience personnelle, c’est la couvade et en réfléchissant bien, je ne vois que ca… ! Vous lirez le petit article suivant pour tout comprendre et Mesdames, vous saurez excuser vos maris !

J’ai donc opté pour le vélo classique, nettement plus économique, (env. 36 euros) et répondant à mes attentes à court terme !

Pour finir, je déconseille les accouchements, au Brésil, Mexique et en Guyane Française ! Bonne Lecture !

(Source)

Et si la grossesse n’était pas le seul apanage des femmes ? Bien sur, ce sont les seules à accoucher, mais nombreux sont les hommes qui développent au cours de la grossesse de leur compagne, des symptômes typiques des femmes enceintes et qui peuvent être très prononcés. C’est ce que l’on appelle la couvade.

Le terme couvade, qui dérivé de couver, faisait à l’origine référence à la coutume médiévale du Pays Basque dans laquelle le père, pendant ou immédiatement après la naissance de l’enfant, se couchait, et se plaignait d’avoir les douleurs liées à l’accouchement et se voyait accordés les attentions et les soins normalement réservées à la femme pendant la grossesse et après l’accouchement.

Prise de poids (pouvant aller jusqu’à 10-15 kilos ! et un petit ventre semblable à celui d’une femme enceinte de 7 mois), envies, maux de têtes, nausées, et même des « contractions » lors de l’accouchement, sont parmi les symptômes de la couvade de ces hommes « enceints » eux aussi.

Bien que la couvade du père soit un phénomène courant (jusqu’à 80% des futurs pères présenteraient certains symptômes de façon plus ou moins prononcée), la couvade reste un phénomène largement inexpliqué. Selon certains chercheurs, ce serait l’expression d’une forme de jalousie de l’homme envers la femme enceinte. D’autres y voient une façon de minimiser l’écart entre les deux sexes pendant la grossesse et l’accouchement, ou encore une façon d’établir la place du père dans la vie de l’enfant.
Ce qui est certain, c’est que l’apparition des symptômes de la couvade démontre une implication et un intérêt du futur père dans cette grossesse et la venue de ce bébé.

Bien que la couvade soit considérée surtout comme d’origine psychosomatique, on a récemment démontré que les hommes vivants avec leur compagne enceinte, connaîtront des changements de leurs niveaux de prolactine (l’hormone de la lactation !), cortisol, œstrogènes et testostérone, qui baissera quelques peu. Ces changements apparaissent les plus souvent à la fin du premier trimestre et peuvent continuer jusqu’à plusieurs semaines après l’accouchement.

Outre ces symptômes physiques, la couvade est aussi présente dans des rites culturels. Elle est décrite déjà dans l’antiquité et dans les récits de Marco Polo par exemple. Un des aspects les plus frappants de ce phénomène, est sa présence dans des populations très éloignées qui n’ont jamais eu de contact entre elles.

Dans certaines zones du brésil, la tradition veut que les hommes se fassent saigner pendant que leur femme accouche.

En Guyane Française, il est forcé au lit, isolé des autres, pendant 6 semaines après l’accouchement, après quoi des membres de la famille lui font des entailles dans la peau et lui frottent des piments sur le corps.

Les Huichols, une tribu indienne du Mexique, avaient sans doute le rite qui donnait le plus de certitudes afin que le père ressente la même douleur que la mère (l’on dira même que c’était le plus cruel) : la femme qui accouche était allongée dans une hutte, et son mari s’assit sur le toit au dessus avec une corder attaché autour de ses testicules. A chaque contraction, la femme tirait sur la corde… On imagine la douleur éprouvée par l’homme, au moins égale à celle de sa compagne !

 

LE VELO :

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